ETHIQUE ET ACCIDENTS DU TRANSFERT 13 juin 2020

13/06/2020

Colloque  Psycha 31

 Criva                                                                                                

  Associations de Psychanalyse et de Recherches Freudienne       

13 juin 2020

Salle DURANTI – 7 rue du Colonel lieutenant Pélissier

31000 TOULOUSE

       -9h à 18h-

ETHIQUE ET ACCIDENTS DU TRANSFERT

L’éthique concerne une question fondamentale en psychanalyse. Lacan en a fait un thème majeur et l’a placé, à la suite de Spinoza, comme une réponse possible au malaise dans la culture. Lorsque les progrès moraux et éthiques d’une civilisation ne sont pas à la hauteur des progrès scientifiques, le décalage imposé ne fait qu’accentuer les difficultés et provoquer des crises, comme celle que nos sociétés traversent actuellement. L’éthique consiste essentiellement, disait Lacan, en un « jugement sur notre action » la question posée étant « Que devons-nous faire pour agir d’une façon droite, étant donnée notre condition d’homme »[1]. L’éthique engage la responsabilité de l’analyste dans l’accompagnement d’une personne en souffrance, dans l’expérience de l’analyse qui dégage au plus haut point la fonction du désir.

La cure analytique débute avec la mise en place du transfert, un de ses piliers majeurs pour Freud, dont le désir de l’analyste est le pivot, selon Lacan. Ce dernier mettra en exergue cette question centrale du désir de l’analyste en formulant une nouvelle éthique à partir de son séminaire Le transfert. Le transfert s’impose pour Freud comme une dernière création de la maladie, permettant le déplacement, (l’étymologie du mot transfert est transferre, porter au-delà, synonyme de transport), des produits psychiques morbides dans un mouvement qui permettra la mise à jour des causes de l’impasse subjective et par là la possibilité des modifications du positionnement du sujet à leur égard. Ce transfert est à la fois le levier de guérison de la névrose, mais aussi quelquefois son plus grand obstacle. Lacan a évoqué le désir de l’analyste et tant que désir averti, désir plus fort que les autres désirs qui peuvent animer l’analyste.  

Cette journée de colloque va aborder les différentes questions concernant l’éthique et le transfert, leurs impasses et quelquefois les accidents concernant une « mésalliance » dans la recherche de la vérité du désir au cœur d’un sujet.

Comité scientifique

Claire GILLIE, Monique LAURET

Intervenants : 

Paul-Laurent ASSOUN, Claire GILLIE, Monique LAURET, Laurent LEMOINE, Arthur MARY, Jean-Jacques MOSCOVITZ, Gérard POMMIER, Daniel SIBONY

Discutants ;

Sophy CAMACHO, Marc LANTIER, Christophe LOISON

PROGRAMME : 

SAMEDI MATIN

I• 9h00 : Accueil des participants

Président de séance : Christophe LOISON

9h30 : Ouverture : Monique LAURET

9h45-10h15 :Monique LAURET : Enjeux de l’éthique dans la cure analytique

• 10h15-10h45 : Jean-Jacques MOSCOVITZ : L’accent aigu sur le jouir de Mère

11h15-11h45 :Daniel SIBONY : Lacan comme accident Transférentiel

11h45 -12h15 : Gérard POMMIER : Le désir, boussole de l’éthique ?

• 12h15-12h45 : Discussion Sophy CAMACHO

APRÈS- MIDI

• 14h30 : Reprise

Président de séance : Monique LAURET

 

• 14h45-15h15 : Paul-Laurent ASSOUN : Le désir de loi, une étrange passion. L’amour de transfert et ses incidences éthiques.

• 15h15-15h45 : Laurent LEMOINE : Ethique de la Psychanalyse et pastorale chrétienne

16h00-16h30 : Claire GILLIE : « Et la tendresse ? Bord- d’Elle », De la confusion des

langues dans le discours analytique

• 16h30-17h00 : Arthur MARY : Les discours pervers, les éthiques perverses

• 17h00-17h30 : Discussion
Marc LANTIER (Ecole Freudienne)

CONCLUSIONS

 

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